L’offensive du groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a causé la mort et provoqué le déplacement de milliers de personnes. Les forces rebelles ont commis de nombreuses violations des droits humains, notamment à l’encontre des membres de la société civile qui tentent d’apporter de l’aide humanitaire, documenter les violations et partager les informations avec le monde entier. Avec l’implication du Rwanda et d’autres États africains dans les combats, il existe un risque d’expansion dans le conflit. Les récentes initiatives visant à reprendre les pourparlers offrent un certain espoir, cependant les instances régionales et internationale doivent faire pression sur le Rwanda pour qu’il se retire de la région en garantissant que le personnel de la société civile soit protégé et puisse contribuer dans la construction de la paix.

L’est de la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre des violences persistantes. Les forces rebelles du M23 – abréviation de Mouvement du 23 mars, en référence l’accord de paix de 2009 que le groupe affirme que le gouvernement de la RDC n’a pas respecté, ainsi que les soldats rwandais qui combattent à leurs côtés, gagnent du terrain dans le cadre d’une nouvelle offensive. En janvier, ils se sont emparés de Goma, une ville de deux millions d’habitants et la capitale de la province du Nord-Kivu. Le mois suivant, ils ont pris le contrôle de Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu, s’assurant ainsi la domination de la région autour du lac Kivu, à la frontière de la RDC avec le Rwanda.

Depuis Janvier, plus de 8.500 personnes auraient perdu leur vie. De nombreux éléments prouvent que les forces du M23 sont responsables d’exécutions sommaires, y compris d’enfants, de violences sexuelles, d’attaques à caractère ethnique, de conscription, de travail forcé et de pillages. Cette offensive a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec une pénurie de nourriture, d’eau, de services de santé et d’assainissement. La ville de Goma était déjà sous forte pression, en raison des flux de nombreuses personnes fuyant des combats et a vu sa situation s’aggraver davantage en raison de bombardements du M23 et l’évacuation forcée des camps de personnes déplacées, laissant environ 450.000 personnes sans abri. Des dizaines de milliers de personnes ont traversé la frontière pour chercher asile au Burundi, souvent au péril de leur vie lors d’une traversée dangereuse de la rivière.

La société civile attaquée

La société civile fait tout ce qui est dans son pouvoir afin de faire face à la crise. Des groupes locaux s’efforcent de fournir de la nourriture et d’autres produits de première nécessité aux personnes déplacées, tout en appelant à une aide extérieure et à la sécurité des travailleurs humanitaires engagés sur le terrain.

Cependant, la société civile est attaquée. Cette région est depuis longtemps dangereuse pour les travailleurs humanitaires, les défenseurs des droits humains et les journalistes, mais à mesure que le M23 gagne du terrain, les violations se multiplient. La rapporteuse spécial des Nations unies sur la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains ainsi que plusieurs organisations internationales de défense des droits humains ont signalé que des membres de la société civile ont été pris pour cible. Ils font face à des menaces de meurtre, de violence sexuelle, de torture et d’enlèvement.

LUCHA (Lutte pour le Changement), un important mouvement social dirigé par des jeunes, a rapporté que le 12 février, les forces du M23 avaient exécuté l’un de ses membres, Byamungu Katema Pierre, ainsi que quatre membres d’un conseil local de la jeunesse, dans le village de Muhongoza, au Sud-Kivu. Le lendemain, le musicien Delcat Indengo, qui avait critiqué le M23, a été abattu alors qu’il tournait une vidéo.

Le M23 aurait ordonné à la société civile de cesser toute activité dans les zones sous son contrôle et établir des listes de personnes à capturer. Les activistes vivent dans une peur constante pour leur vie et nombreux se sont cachés ou ont fui. Cependant, certains itinéraires de fuite sont particulièrement dangereux et les personnes fuyant vers d’autres pays risquent d’être renvoyées contre leurs volonté.

Les menaces et les restrictions pesant sur la société civile et les médias rendent l’accès aux informations précises depuis la zone de conflit, très difficile à obtenir. Les risques pour les journalistes restent particulièrement élevés. En novembre 2024, le journaliste de radio communautaire Yoshua Kambere Machoz a été retrouvé mort, vraisemblablement tué par les forces du M23 qui l’avaient arrêté huit jours auparavant.

Outre les menaces du M23, les médias congolais sont confrontés à la censure des autorités. En janvier, le régulateur des médias du gouvernement a suspendu Al Jazeera pour 90 jours, l’accusant de déstabiliser les institutions de l’État, après la diffusion d’une interview d’un chef du M23. L’autorité de régulation a également menacé de sanctionner plusieurs autres médias en raison de leur travail dans la couverture médiatique du conflit. Dans un message publié sur X/Twitter en janvier, le ministre de la Justice Constant Mutamba a menacé les journalistes de peine de mort s’ils diffusaient des informations sur le M23 et les forces rwandaises.

Les autorités ont également coupé l’accès à l’internet et bloqué les réseaux sociaux dans la région en conflit, rendant encore plus difficile l’accès à des informations potentiellement vitales et la documentation des violations des droits humains. Elles semblent également avoir restreint l’accès au Google Play Store afin d’empêcher les gens de télécharger des applications VPN qui leur permettrait de contourner les restrictions imposées.

En réduisant la possibilité de documenter les abus, de retenir responsable les auteurs de leurs actes et d’assurer aux populations locales de recevoir l’aide dont elles ont besoin, les attaques contre la société civile et les médias favorisent de nouvelles violations des droits humains.

Des voix en première ligne

Steward Muhindo est activiste de la LUCHA.

 

Malgré des moyens limités, elle s’efforce de répondre aux besoins humanitaires de manière proactive. Des associations locales s’organisent pour collecter et distribuer des vivres, des vêtements et d’autres biens essentiels aux déplacés. En parallèle, elles mènent un plaidoyer actif auprès des organisations internationales et des autorités pour intensifier l’aide aux populations affectées.

Cependant, ces efforts se heurtent à plusieurs défis. L’insécurité complique l’acheminement de l’aide, les camps de déplacés étant fréquemment la cible d’attaques. Les défenseurs des droits humains et les acteurs de la société civile sont également exposés à des représailles, qui les obligent parfois à fuir, comme cela a été mon cas. Le manque de ressources constitue un obstacle supplémentaire : la société civile est principalement composée de membres de la communauté qui, eux-mêmes touchés par le conflit, disposent de moyens financiers très limités pour aider leurs compatriotes.

La priorité absolue est le retrait du M23 et des troupes rwandaises, afin que Goma retrouve son administration congolaise. Cela a notamment déjà été fait en 2012 et avait permis une désescalade nécessaire au début des négociations entre le gouvernement et les rebelles à l’époque. Une fois ce retrait effectué, l’administration devra se rétablir rapidement afin de garantir l’effectivité des services publiques aux populations.

Il est également crucial de prendre en charge les déplacés autour de Goma. En effet, après la destruction des camps, beaucoup de ces personnes errent sans abri. Il est donc impératif de les localiser, de les regrouper et de leur fournir rapidement l’aide nécessaire. Cette réponse humanitaire devrait également s’étendre en dehors du Goma. En effet, des milliers des déplacés errent sans assistance adéquate dans les territoires de Lubero, Masisi, Nyiragongo et Rutshuru.

En termes de coordination humanitaire, des mécanismes existent déjà, notamment via l’Office des Nations Unies chargé de la coordination humanitaire. Cependant, leur efficacité dépend de deux conditions : la possibilité de localiser les populations ciblées et l’accès aux zones d’assistance, actuellement occupées par le M23 et les forces rwandaises.

 

Ceci est un extrait édité de notre conversation avec Steward. L’interview complète est disponible ici.

Le Rwanda et la région

Le conflit s’est récemment intensifié, mais il constitue une sinistre réalité dans l’est de la RDC depuis plusieurs décennies. Plus de 100 groupes armés opéreraient dans la région. Le M23, formé en 2012, s’est réorganisé avant de reprendre l’offensive en 2021. Il prétend exister pour défendre les droits de la minorité tutsi de la RDC. Cependant, une motivation plus évidente pour le M23, comme pour d’autres forces rebelles, est le contrôle des énormes richesses minérales de la région, comprenant l’or, l’étain, le tungstène et le coltan – dont on extrait le tantale. Ce métal est particulièrement prise par les fabricants de téléphones portables et d’autres produits électroniques, car des métaux comme le tantale sont utilisés dans les circuits électroniques et dans une large gamme d’alliages industriels.

Bien que le Rwanda démente son implication, les experts de l’ONU ont conclu à plusieurs reprises qu’il était effectivement impliqué dans le M23. La dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur le conflit, adoptée le 21 février, a été explicite à ce sujet, appelant les forces de défense rwandaises à se retirer de la RDC et à cesser de soutenir le M23.

Le soutien du Rwanda a été déterminant dans la résurgence du M23, et ses troupes ont été régulièrement aperçues traversant la frontière. On estime que 4.000 à 7.000 militaires rwandais sont actuellement déployés dans l’est de la RDC, ainsi que des véhicules blindés, des drones, des missiles et d’autres équipements militaires de pointe. Il ne s’agit donc pas tant d’une guerre civile que d’une invasion étrangère, mais avec des ambitions territoriales plus vastes. Le M23 poursuit son avancée dans la région en laissant comprendre qu’il prévoit une occupation à long terme des zones sous son contrôle. Ses forces du M23 ont tenu une conférence de presse à Goma affirmant qu’elles étaient « là pour rester » et annonçant la mise en place de leurs propres structures administratives, incluant des forces de police et une administration fiscale.

Le contrôle effectif de la région frontalière par le Rwanda facilite la contrebande de métaux. En 2024, au moins 150 tonnes de coltan ont été introduites de façon clandestine au Rwanda et mélangées aux approvisionnements locaux. Les minerais représentent environ 80% des exportations rwandaises, dont une grande partie provient sûrement de l’or ayant traversé la frontière de manière illicite. Cette richesse confère au Rwanda une influence considérable. Bien que petit comme pays, il se considère comme une puissance régionale, estimant avoir un droit de regard sur les accords de sécurité des pays voisins.

Le Rwanda est loin d’être le seul impliqué dans ce conflit, qui concerne de nombreux États africains. Les forces du Burundi combattent aux côtés de la RDC, de même qu’un contingent de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), dirigée par l’Afrique du Sud. Cependant, ces forces viennent d’annoncer leur retrait, une décision qui pourrait aggraver l’insécurité dans la région. L’Ouganda joue également un rôle ambigu. Alors que ses relations autrefois amicales avec le Rwanda se sont détériorées, il semble désormais adopter une position double :  maintenir des liens avec le M23 tout en concluant des accords avec le gouvernement de la RDC. Avec autant de pays impliqués, un conflit régional plus large pourrait en résulter, tandis que les succès militaires du M23 pourraient enhardir d’autres groupes rebelles.

L’action internationale s’impose

Les habitants de la RDC expriment clairement leur volonté de voir le monde extérieur cesser d’ignorer le conflit. En 2025, plusieurs manifestations ont déjà eu lieu en soutien aux forces armées congolaises et contre le M23 et le Rwanda. Lors d’une manifestation dans la capitale, Kinshasha, les manifestants ont attaqué les ambassades de la Belgique, de la France, du Rwanda et des États-Unis, accusant les puissances occidentales de ne rien faire pour mettre fin à la violence.

Le 7 février, à la suite de la plaidoyer de la société civile, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a accepté de créer une commission d’enquête et une mission d’établissement des faits sur les atrocités commises pendant le conflit. Cependant, de nombreuses initiatives onusiennes peinent à obtenir les fonds financiers nécessaires, ce qui limite leur capacité à mener à bien sa mission. Afin d’être efficaces, ces enquêtes doivent disposer de ressources suffisantes et les États doivent coopérer rassemblant toutes les preuves nécessaires pour que les auteurs d’atrocités soient retenu responsable.

Les institutions intergouvernementales africaines doivent jouer leur rôle clé notamment en facilitant la négociation d’accords de désescalade et de démilitarisation. En février, un sommet conjoint entre la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la SADC s’est tenu, marquant une évolution potentiellement prometteuse. Le président du Rwanda, Paul Kagame, était présent tandis que le président de la RDC, Félix Tshisekedi, qui a participé par vidéoconférence. Le sommet a appelé à un cessez-le-feu immédiat, à des négociations directes entre toutes les parties impliquées dans le conflit, au retrait des troupes étrangères et à l’ouverture de corridors humanitaires. Le Zimbabwe a récemment accueilli une deuxième réunion conjointe de la CAE et de la SADC, qui a appelé à la réouverture des aéroports, une mesure qui contribuerait à améliorer l’accès humanitaire.

Des pourparlers entre le gouvernement de la RDC et le M23 étaient prévus, sous l’égide de l’Angola, mais le M23 s’est retiré à la dernière minute, à la suite de l’imposition de sanctions par l’Union européenne (UE). Toutefois, des pressions pourrait être exercées pour relancer et faire en sort que certaines initiatives gelées reprennent. Le processus de Luanda, du nom de la capitale angolaise, est au point mort depuis décembre, lorsque le Rwanda ne s’est pas présenté aux pourparlers prévus avec la RDC. Le gouvernement de la RDC affirme également vouloir reprendre le processus de Nairobi, une initiative de la CAE permettant d’organiser des négociations avec plusieurs groupes armés. Cependant, l’implication d’États ayant des intérêts divergents complique la discussion : le gouvernement de la RDC se méfie du Kenya, qu’il considère comme proche du Rwanda. Dans ce contexte, l’Union africaine (UA), en tant qu’instance continentale, pourrait peut-être jouer un rôle plus important.

Le rôle de l’ONU a souvent été controversé. Présente dans le pays depuis plus de vingt ans, par l’intermédiaire de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations unies en RDC (MONUSCO), l’ONU est perçue par de nombreux habitants de la RDC comme inefficace face à l’insécurité croissante. En 2022, des manifestations, parfois violentes, ont eu lieu pour réclamer son retrait. Cependant, il est clair que ce n’est pas le moment de se retirer. La MONUSCO doit pouvoir jouer son rôle de protection des civils.

Des voix en première ligne

Reagan Miviri est chercheur et analyste à Ebuteli (« escalier »), un institut de recherche congolais spécialisé dans les questions de politique, de gouvernance et de conflit.

 

De nombreux acteurs clés dans le conflit ne sont pas neutres. Ils ont depuis longtemps des intérêts économiques, politiques et sécuritaires, ce qui complique leur rôle en tant que médiateurs impartiaux.

L’un des principaux obstacles à la réussite de la médiation est la profonde méfiance qui règne entre les acteurs de la région. Par exemple, l’alignement perçu entre le président kenyan William Ruto et Kagame a suscité des craintes que l’implication du Kenya dans le processus ne soit pas totalement objective. Cela a affaibli la confiance dans les initiatives menées par la CAE, en particulier de la part du gouvernement de la RDC et d’autres qui considèrent le Rwanda comme un soutien clé du M23. De même, l’implication historique de l’Ouganda dans les affaires de l’est de la RDC, y compris ses relations complexes avec les groupes armés, complique encore les efforts diplomatiques.

Malgré ces défis, les efforts régionaux restent cruciaux. Les initiatives diplomatiques de l’Angola se sont révélées prometteuses pour réduire les tensions, mais les progrès se sont arrêtés lorsque le Rwanda n’a pas participé pleinement. Sans la participation active du Rwanda, tout accord conclu risque d’être inefficace, car son rôle – direct ou indirect – reste essentiel dans la dynamique du conflit.

Pour avancer, toutes les parties doivent accepter qu’une solution militaire n’est pas viable et qu’elle aggravera la crise humanitaire. Pour sortir de l’impasse, des médiateurs neutres – potentiellement issus d’États africains extérieurs au conflit ou d’organismes internationaux – pourraient contribuer à faciliter un dialogue impartial. Un cadre diplomatique plus structuré et applicable, éventuellement sous la supervision de l’Union africaine, pourrait également renforcer la crédibilité et garantir que tout accord conclu conduise à un véritable changement sur le terrain.

 

Ceci est un extrait édité de notre conversation avec Reagan. L’interview complète est disponible ici.

Pression sur le Rwanda

Les États du Nord, y compris les anciennes puissances coloniales, doivent faire preuve d’un certain sens des responsabilités. Nombre d’entre eux financent de manière significative l’État rwandais, en lui apportant une aide de plus d’un milliard de dollars par an.

Kagame jouit depuis longtemps d’une reconnaissance internationale pour son leadership dans la reconstruction du Rwanda après le génocide de 1994 et a également été salué pour son travail en faveur d’un développement économique, bien que cela soit contesté. En conséquence, les États du Nord ont donc été lents à critiquer Kagame. Cependant, son pouvoir repose sur des violations systématiques des droits humains, qui ont conduit à la répression de la société civile indépendante, l’emprisonnement de critiques du gouvernement et à l’exil des dissidents risquant des retours forcé ou l’assassinat. Récemment, le Danemark et le Royaume-Uni ont envisagé le Rwanda comme une destination possible d’envoi de migrants et de réfugiés qu’ils ne souhaitent pas accueillir, ce qui constitue une raison supplémentaire pour eux de limiter les critiques envers le gouvernement rwandais.

À la lumière de l’escalade récente, il y a enfin des signes d’un changement d’attitude. En février, le gouvernement britannique a annoncé la suspension de son aide au Rwanda en raison de son rôle dans le conflit, tandis que l’Allemagne a annulé ses consultations avec le gouvernement rwandais. L’UE subit des pressions pour suspendre l’accord controversé de 900 millions d’euros (environ 983 millions de dollars), conclu avec le Rwanda en 2024 pour l’exploitation de minerais utilisés dans les puces électroniques et les batteries de véhicules électriques. Il est presque certain que certains de ces minerais proviennent de l’est de la RDC. Le gouvernement de la RDC demande également qu’il soit mis fin au parrainage par le Rwanda de clubs de football de premier plan, dont Arsenal, le Bayern Munich et le Paris St Germain, pour des raisons de blanchiment sportif.

Une pression accrue est nécessaire pour que les hostilités cessent et que le Rwanda et le M23 se retirent. Mais il faut aussi soutenir la société civile congolaise sur le terrain. Une paix durable ne sera possible que si l’ensemble de la société civile, y compris les mouvements sociaux dirigés par des jeunes, jouent leur rôle.

NOS APPELS À L’ACTION

  • Le M23 et le Rwanda doivent s’engager immédiatement à respecter un cessez-le-feu inconditionnel, un accès humanitaire sûr et le retrait des troupes.
  • Les États et les institutions régionales et mondiales devraient faire pression sur le Rwanda pour qu’il mette fin à son rôle dans le conflit.
  • Le gouvernement de la RDC et les partenaires africains devraient instaurer un dialogue inclusif pour la paix, avec une forte participation de la société civile.

La RDC figure actuellement sur la liste de surveillance du CIVICUS Monitor, qui recense les pays connaissant actuellement un grave déclin en matière de respect de l’espace civique.

Pour des interviews ou de plus amples informations, veuillez contacter research@civicus.org

Photo de couverture par Crispin Kyalangalilwa/Reuters via Gallo Images