COP28 : un pas de plus
Le sommet sur le climat COP28, qui s’est tenu dans les Émirats arabes unis, a enfin reconnu la nécessité de réduire les émissions de combustibles fossiles dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Cela marque un progrès, à la suite de près de trois décennies pendant lesquelles le lobby du pétrole et du gaz écartait cette évidence flagrante de l’ordre du jour. Toutefois, le texte de l’accord est faible et nuancé, ce qui reflète l’influence persistante des intérêts des combustibles fossiles, qui ont participé en nombre record à la conférence. En comparaison, la voix de la société civile s’est faite plus discrète que jamais lors de la COP28, avec des restrictions extrêmement strictes en matière de protestation. Une réforme est impérative, mais le prochain sommet se tiendra en Azerbaïdjan, encore un autre État pétrolier où l’espace civique est fermé.
L’éléphant dans la pièce a enfin été reconnu. Près de trente ans après l’adoption de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et lors de la 28e réunion concernant son progrès, les États ont pour la première fois convenu qu’il serait judicieux d’abandonner les combustibles fossiles, principale cause du changement climatique.
En raison de cette reconnaissance terriblement tardive des preuves, l’histoire retiendra peut-être le sommet sur le climat COP28, qui vient de s’achever aux Émirats arabes unis (EAU), comme le moment qui a marqué la fin de l’ère des combustibles fossiles. Mais il risque aussi d’être considéré comme un nouvel échec dans une longue série d’échecs face à la crise climatique.
Un accord truffé de conditions limitantes
Ce qui a rendu la COP28 plus importante que la plupart des autres, c’est l’élaboration d’un bilan mondial – la première évaluation complète de l’état d’avancement depuis l’Accord de Paris de 2015. Il s’agit d’un moyen essentiel pour réaliser le « mécanisme à cliquet » de l’Accord de Paris, qui prévoit que les États identifient les domaines dans lesquels les progrès sont insuffisants et intensifient leurs actions au fil du temps.
Le bilan a montré clairement à quel point le monde est en retard sur les efforts nécessaires pour limiter à 1,5 degré l’augmentation de la température mondiale par rapport aux niveaux préindustriels d’ici la fin du siècle. Selon les estimations du bilan, si l’on respecte les engagements actuels, ceux-ci se traduiront par une augmentation de la température comprise entre 2,4 et 2,6 degrés. Cela exposerait des millions de personnes supplémentaires à des catastrophes telles que des sécheresses, des conditions météorologiques extrêmes, des maladies, des pénuries alimentaires et la perte de terres en raison de l’élévation du niveau de la mer, et pourrait signifier un point de basculement vers un changement climatique incontrôlé. Il n’y a aucun moyen d’empêcher cela sans une réduction rapide et profonde des émissions de gaz à effet de serre. Il n’y a, en effet, aucun moyen d’y parvenir sans maintenir les combustibles fossiles dans le sol.
Si un accord officiel reconnaît enfin cette réalité, c’est peut-être parce que les Émirats arabes unis ont réussi à persuader leur allié le plus puissant, l’Arabie saoudite, qu’il n’était plus politiquement tenable de continuer à bloquer le discours contre les combustibles fossiles. Mais le prix de ce compromis a été un accord qui reste insuffisant.
Les décisions des COP sont prises par consensus plutôt que par vote. Ainsi, alors même que 130 États sur 198 ont soutenu l’engagement d’élimination progressive des combustibles fossiles, d’autres, qui traînent les pieds depuis longtemps, ont pu insister sur une « transition hors des énergies fossiles », expression nettement plus faible. Il est même chanceux, selon le consensus, que la réunion ait réussi à obtenir cela : dans un projet largement condamné qui a circulé à un moment donné, le langage était encore plus vague et n’offrait qu’une longue liste d’options.
Toutefois, l’accord reste une sorte de liste de courses, les États étant invités à « contribuer » à la transition vers l’abandon des combustibles fossiles en tant qu’une des huit méthodes possibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’Alliance des petits États insulaires, dont beaucoup sont confrontés à la menace existentielle que représente l’élévation du niveau de la mer, a dénoncé une « litanie de lacunes » dans l’accord.
La référence de l’accord à la nécessité « d’accélérer l’action au cours de cette décennie critique » est bienvenue : les réductions doivent commencer dès maintenant pour qu’elles aient de véritables effets. Mais la référence aux combustibles fossiles ne porte que sur leur rôle dans les « systèmes énergétiques », une formulation étrange qui semble laisser une grande marge de manœuvre pour leur utilisation dans tout autre contexte, y compris les transports, l’industrie et la production de matières plastiques.
Il existe d’autres lacunes dont l’industrie des combustibles fossiles pourra profiter. Le paragraphe suivant fait référence aux « énergies de transition », c’est-à-dire au passage du charbon et du pétrole au gaz naturel. Les pays pourraient développer l’utilisation et l’extraction du gaz et clamer haut et fort qu’ils se conforment à l’accord – alors même que cela n’aurait aucun impact, permettant au contraire aux grands producteurs de gaz de demeurer riches.
Et puis il y a la référence de l’accord au potentiel de captage et de stockage du carbone. Cela est une idée poussée par l’élite du pétrole et du gaz, avec les Émirats arabes unis en tête, alors même que les scientifiques affirment que la technologie n’a pas fait ses preuves, qu’elle n’est probablement pas extensible et qu’elle ne sera peut-être jamais qu’en partie efficace. Il s’agit d’un fantasme réconfortant qui permet de poursuivre l’extraction.
De nombreux autres problèmes se posent. L’accord s’engage à tripler la capacité des énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique, mais en l’absence d’objectifs quantitatifs détaillés et de définition des niveaux de référence, il laisse aux États une grande marge de manœuvre pour leurs propres devoirs. Le texte sur le charbon, le combustible fossile le plus polluant, ne va pas plus loin que celui de la COP26. Dans la seule autre référence de l’accord aux combustibles fossiles – portant sur l’énorme problème des subventions aux combustibles fossiles – le texte est également truffé de conditions limitantes. Il fait en effet référence aux subventions « inefficaces », laissant aux États la libre interprétation de ce que cela signifie.
En fin de compte, le texte, bien qu’il ait fait quelques progrès, montre à quel point les COP sont limitées lorsqu’il s’agit d’innover et à quel point il est difficile d’obtenir une reconnaissance de l’action nécessaire pour faire face à l’ampleur de la crise. Les pétro-États et les entreprises de combustibles fossiles font tout pour rallonger aussi longtemps que possible leur activité meurtrière et lucrative.
Cette détermination s’est traduite par la présence d’au moins 2 456 lobbyistes des énergies fossiles à la COP28, dont beaucoup faisaient partie de délégations d’État. Cela représente près de quatre fois plus que le précédent record, établi un an auparavant lors de la COP27. De toute évidence, les températures mondiales ne sont pas les seuls records battus. La désespération des efforts contre le changement a également été révélée par des fuites de lettres de l’OPEP, qui regroupe les principaux producteurs de pétrole et de gaz, exhortant les membres à rejeter tout texte ciblant les combustibles fossiles.
Un nombre record de lobbyistes de l’agro-industrie étaient également présents, l’alimentation figurant pour la première fois à l’ordre du jour de la COP, et ils ont obtenu ce qu’ils étaient venus chercher : l’accord ne dit pas grand-chose sur la nécessité de réduire les émissions des systèmes alimentaires, en particulier dans l’industrie du bœuf.
Le résultat final est qu’après l’année la plus chaude jamais enregistrée, les projets d’expansion massive de l’extraction des combustibles fossiles se poursuivront. C’est notamment le cas d’Adnoc, la compagnie pétrolière et gazière publique des Émirats arabes unis, avec Sultan al-Jaber, dirigeant de la COP28, à sa tête. À l’issue du sommet, il a confirmé le projet de l’entreprise d’accroître ses investissements dans l’extraction du pétrole et du gaz. Si M. al-Jaber a été salué par certains pour ses efforts diplomatiques, il a également fait face à des accusations, avant la réunion, que les Émirats arabes unis prévoyaient d’utiliser le sommet pour conclure des accords pétroliers. De plus pendant la COP28 il a semblé nier les données scientifiques sur le climat concernant la nécessité de réduire les émissions.
Along with the formal decisions at #COP28 came a plethora of announcements. We measured their impact https://t.co/qOdXgdPH5d
— ClimateActionTracker (@climateactiontr) December 14, 2023
L’argent compte
La question de l’argent est importante, et les nouvelles concernant le financement nécessaire à la transition climatique ont été pour le moins mitigées. Avant le sommet, un accord a été conclu sur le fonds destiné à indemniser les pays du Sud pour les pertes et dommages causés par le changement climatique, ce qui a été confirmé le premier jour de la COP28 comme un premier succès. Mais si toute avancée dans ce domaine est la bienvenue, la société civile a critiqué le fait que le fonds sera, au moins pour les quatre premières années, hébergé par la Banque mondiale, bien qu’il ait son propre conseil d’administration. La société civile s’y était opposée, notamment parce que la Banque mondiale a l’habitude de soutenir des initiatives destructrices pour l’environnement et peu protectrices des droits humains.
Un autre problème réside dans le fait que les contributions au fonds sont volontaires. Avec un total d’environ 770 millions de dollars à ce jour, il est loin d’atteindre les milliards nécessaires.
Par ailleurs, l’une des principales demandes des États du Sud à l’approche de la COP28 était une augmentation considérable du financement de l’adaptation afin d’aider les pays à faire face aux réalités du changement climatique. Mais la déception a été grande et aucun progrès réel n’a été réalisé.
Il y a là une grande injustice et une terrible hypocrisie de la part des pays du Nord. Leur industrialisation précoce, souvent étayée par l’exploitation coloniale, est à la base de leur richesse actuelle. C’est aussi la cause des émissions historiques de gaz à effet de serre qui ont largement contribué à la crise climatique.
Lors de la COP28, les États du Nord se sont largement ralliés à la demande d’une formulation sur le retrait des combustibles fossiles, même si nombre d’entre eux n’ont toujours pas atteint leurs objectifs de réduction des émissions et ont retardé leurs plans d’élimination progressive, et que certains pays disposant de réserves de pétrole et de gaz, tels que le Royaume-Uni et les États-Unis, prévoient d’en accroître l’extraction. Ils s’attendent néanmoins à ce que les pays du Sud sautent une étape et passent immédiatement aux énergies renouvelables, mais sans s’assurer que l’argent nécessaire soit disponible. La plupart des financements proposés prennent la forme de prêts qui s’ajoutent à des niveaux d’endettement déjà élevés, ou d’investissements qui créent des opportunités pour des entreprises largement basées dans le Nord.
Le financement de l’adaptation a longtemps été particulièrement insuffisant, malgré le fait que de nombreux États du Sud ayant des émissions de gaz à effet de serre historiquement faibles doivent s’adapter rapidement à un problème qu’ils n’ont en grande partie pas causé, mais qui les affecte de manière disproportionnée. L’augmentation de la dette, qui entrave déjà leur capacité d’adaptation, n’est pas la solution.
Le système est déficient – et cela n’a pas changé lors de la COP28. Le texte de l’accord reconnaît que des milliers de milliards de dollars sont nécessaires, mais il ne dit pas comment ils seront mobilisés. En ce qui concerne l’adaptation, il se contente d’exhorter les États du Nord à rédiger un rapport sur les progrès réalisés en vue de doubler le financement de l’adaptation d’ici 2025, tout en soulignant que, même si cet objectif était atteint, il faudrait bien plus de fonds que le doublement des efforts actuels.
Espace civique fermé
De nombreuses références aux droits humains et à la justice contenues dans le projet de texte n’ont pas non plus été intégrées dans l’accord final. Le texte, par exemple, ne mentionne pas les défenseurs de l’environnement et de la terre. Il s’agit d’une occasion manquée d’agir sur les niveaux croissants de répression de l’activisme climatique, y compris la violence mortelle contre les défenseurs des droits fonciers autochtones et environnementaux et la restriction croissante des manifestations en faveur du climat dans les pays du nord global.
Il est clair que l’hôte du sommet n’avait aucun intérêt à promouvoir une reconnaissance forte des droits humains. Comme la société civile s’est efforcée de le souligner avant la COP28, l’espace civique des Émirats arabes unis est fermé. La dissidence est criminalisée et les activistes sont régulièrement détenus. La torture est très répandue dans les prisons et les centres de détention et au moins 58 prisonniers d’opinion demeurent incarcérés alors qu’ils ont fini de purger leur peine. Pendant la COP28, les autorités ont effrontément lancé un procès de masse contre plus de 80 personnes sur la base d’accusations de terrorisme forgées de toutes pièces.
Des accords ambitieux ne verront pas le jour si la société civile n’est pas pleinement libre d’agir en tant que conscience mondiale et d’exprimer les demandes d’action climatique dont l’humanité a besoin.
Comme lors de la COP27 qui s’est tenue en Égypte, autre pays dont l’espace civique est fermé, hostilité à l’égard de la société civile s’est reproduite au sommet. Les espaces réservés aux manifestations de la société civile ont été isolés du reste du sommet. Des limites strictes ont été imposées aux manifestations, obligeant les organisateurs à franchir des obstacles considérables sous peine d’être expulsés s’ils ne s’y conformaient pas. En raison de la chaleur, aucune manifestation n’a été autorisée à l’heure du déjeuner, qui est normalement un moment privilégié pour communiquer avec les délégations. Les drapeaux nationaux ont été interdits lors des manifestations, ce qui a empêché les démonstrations de solidarité avec la Palestine pour ceux qui le désiraient. L’intérieur du site de la conférence était placé sous haute surveillance vidéo. Fait inhabituel, aucune manifestation n’a eu lieu en dehors de la seule zone de protestation officielle administrée par l’ONU, tant les gens étaient sûrs des sanctions qui allaient suivre. L’autocensure était inévitable.
De l’avis général de la société civile, il s’agissait de la COP la plus restrictive jamais organisée. Et il est d’autant plus choquant que cela devrait se reproduire pour la troisième année consécutive.
Vers l’Azerbaïdjan
La COP30 de 2025 aura lieu au Brésil, ce qui représentera une vraie opportunité pour mettre l’accent sur la protection de la forêt amazonienne et les droits des peuples autochtones. La mobilisation de la société civile sera cruciale, car c’est lors de ce sommet que les États sont censés présenter leurs plans climatiques nationaux actualisés, en tenant compte du bilan mondial.
Mais avant tout cela aura lieu la COP29 l’année prochaine. Le pays où elle se tiendrait demeurait inconnu avant le sommet des Émirats arabes unis : selon le principe de rotation entre les cinq régions de l’ONU, la COP29 se tiendra en Europe de l’Est. Or, le choix de l’hôte requiert un consensus, et la Russie a bloqué toute candidature d’États s’opposant à sa guerre contre l’Ukraine.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont tous deux exprimé leur intérêt. Leur différend de longue date sur le territoire du Haut-Karabakh – situé à l’intérieur des frontières de l’Azerbaïdjan mais qui faisait jusqu’à récemment partie de facto de l’Arménie – s’est terminé cette année de manière décisive en faveur de l’Azerbaïdjan, à la suite d’une offensive militaire qui est intervenue après un long blocus. Il s’en est suivi une migration forcée et un nettoyage ethnique, la quasi-totalité de la population majoritairement arménienne ayant fui par crainte d’un génocide.
Le succès de la candidature de l’Azerbaïdjan pour accueillir la COP29 montre comment ce pays est en train de s’affirmer en tant que puissance régionale et de modifier les dynamiques, notamment en établissant des relations avec l’ancien soutien de l’Arménie, la Russie. Sa victoire s’est accompagnée d’une nouvelle vague de restrictions internes à l’encontre de la société civile et des médias, qui sont venues s’ajouter à la forte répression existante. Bien que ses relations avec l’Occident aient été mises à l’épreuve par sa gestion du conflit, le pays a une longue tradition de « diplomatie du caviar », dans le cadre de laquelle il investit des ressources considérables pour redorer son image, notamment en accueillant des événements internationaux prestigieux dans sa capitale, Bakou, qui a fait l’objet d’un vaste programme de réaménagement.
Tout cela – sa supériorité militaire sur l’Arménie, sa diplomatie et ses événements – est rendu possible par les richesses pétrolières et gazières, source de la plupart des revenus du gouvernement – dont il n’a pas l’intention de s’éloigner. Encore une fois, en 2024, un pétro-État avec l’espace civique fermé accueillera le sommet mondial sur le climat.
Une réforme s’impose
Les COP sont inadéquates et ne suffiront jamais à elles seules, mais elles restent la seule occasion annuelle pour tous les États de s’asseoir autour d’une table et de négocier à propos du changement climatique. Une réforme est impérative, et il faut accorder une plus grande priorité aux idées tendant vers cela.
Un défaut évident est l’obligation de travailler par consensus. Les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies peuvent être adoptées à la majorité, et la même règle devrait s’appliquer aux COP afin que des États comme l’Iran, la Russie et l’Arabie saoudite ne puissent plus imposer un accord fondé sur le plus petit dénominateur commun. Dès la COP1 en 1995, des règles de procédure avaient été proposées pour permettre le vote en cas d’impossibilité de parvenir à un consensus. Cependant, elles ont été bloquées par les États pétroliers et, toutes ces années plus tard, aucun projet de règles n’a fait l’objet d’un accord.
En outre, les lobbyistes des combustibles fossiles doivent être tenus à l’écart des COP et ceux qui sont en première ligne, qui vivent avec les conséquences du changement climatique, devraient bénéficier d’un accès privilégié. À tout le moins, il doit y avoir beaucoup plus de clarté sur les personnes impliquées et sur les intérêts qu’elles représentent.
Les COP ne devraient plus se tenir dans des pétro-États, mais dans des États qui font preuve de leadership en matière de climat. Elles ne devraient pas non plus se tenir dans des États où l’espace civique est très restreint – une caractéristique de nombreuses superpuissances des combustibles fossiles – afin que la société civile ne soit pas privée de la possibilité de se mobiliser pleinement. Les hôtes des COP devraient s’engager à respecter les droits humains et à permettre une participation totale et diversifiée de la société civile nationale et internationale, et rendre des comptes s’ils ne le font pas. Des accords ambitieux ne verront pas le jour si la société civile n’est pas pleinement libre d’agir en tant que conscience mondiale et d’exprimer les demandes d’action climatique dont l’humanité a besoin.
NOS APPELS À L’ACTION
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Les États devraient donner la priorité à l’adoption et à la mise en œuvre de plans plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de respecter l’accord de la COP28.
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Le dialogue portant sur les méthodes de financement adéquat pour soutenir la transition climatique des pays du Sud doit être urgemment accéléré.
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Les règles de la COP devraient être réformées afin que les États où l’espace civique est fermé et où les industries pétrolières et gazières sont dominantes ne puissent plus accueillir de sommets.
Photo de couverture par Sean Gallup/Getty Images